Jeune et affamée

Je vous ai déjà un peu parlé de mon séjour sur la Côte Vermeille ici avec une petite balade dans les vignes. On continue à marcher avec cette fois le sentier littoral, qui relie Cerbère – à la frontière espagnole – à Argelès-sur-mer. Je ne l’ai pas fait en entier, ni même en une seule fois. Je ne suis pas partie de Cerbère mais d’une crique située entre Cerbère et Banyuls et je ne suis allée « que » jusqu’à Collioure. J’ai choisi de vous présenter ce chemin en deux étapes : Banyuls/Paulilles et Paulilles/Collioure. J’espère bien avoir l’occasion de faire les petits bouts manquants lors de mon prochain passage dans la région.

Le chemin n’est pas toujours très facile à trouver, bien qu’il longe la côte. Je vous conseille donc de le commencer dans un village, il est généralement indiqué à la sortie par un marquage jaune, même s’il faut parfois le chercher un peu. Pour notre part, nous sommes parties du cap de l’Abeille. Il y a là une très jolie crique assez protégée. Comptez 1/2h pour atteindre les hauteurs de Banyuls (environ 15 min de plus pour arriver au port et autant pour retrouver le chemin aux Elmes) sans vous presser. Le chemin borde la mer d’un côté et les vignes de l’autre, offrant ainsi des paysages typiques de la région. La côte y est très jolie et j’aime beaucoup la vue offerte par l’arrivée sur la ville.

Une fois dans Banyuls, traversez tout le village avant de retrouver le marquage. Ce n’est clairement pas la partie la plus agréable, le sentier longeant la route un long (très long, trop long…) moment avant de traverser de nouveau les vignes et de retrouver tout son charme. Si vous souhaitez partir de Banyuls, je vous recommande fortement de vous garer vers la plage des Elmes ou de prendre un bus jusque-là pour éviter de longer inutilement la route. Ensuite le sentier est agréable, toujours entre vignes et petites criques. Attention en revanche, l’ombre est rare et il peut faire très chaud. Pensez à prendre de l’eau !

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J’ai trouvé cette partie agréable. J’aime particulièrement la vue sur le Cap Béar et les nombreuses criques en contre-bas du sentier. N’hésitez pas à prendre un maillot dans votre sac à dos pour faire une pause plongeon en cours de route. En été, il y avait de nombreux voiliers qui ajoutaient encore au charme de l’ensemble. Si la anse de Paulilles semble vite toute proche, longer ce littoral très découpé s’avère plus long qu’il n’y paraît. Toutefois, ça nous permet de profiter plus longtemps encore du paysage. Les panneaux indiquent 1h30 de marche. Nous n’avons pas mis beaucoup plus mais ils m’ont semblé avoir une légère tendance à l’optimisme dans l’ensemble.

Le chemin ne présente pas de réelle difficulté, attention toutefois à partir bien chaussé – et non pas en tong comme certains… – il y a des parties un peu escarpées. Il surplombe souvent la mer, attention donc à ceux qui ont un vertige très prononcé. Vous pouvez retrouver les détails ici et télécharger les plans des sentiers de randonnée sur le site de la ville (disponibles également gratuitement à l’office de tourisme). Si vous en avez la possibilité, préférez le printemps ou l’automne pour éviter aussi bien la foule que les grosses chaleurs. On arrive à Paulilles par une première petite plage. En continuant, on arrive à une seconde où on trouve de quoi se restaurer les pieds dans le sable pour une pause bien méritée. Libre à vous ensuite de prendre un bus pour rentrer (à 1€ en été, pensez bien à vérifier les horaires de passage) ou de continuer encore un peu sur ce joli sentier qui vous mènera ensuite à Port-Vendres et Collioure.