Le pont du Gard

Cet article rentre dans le cadre du rendez-vous mensuel En France Aussi initié par Sylvie. En mars le thème est « Ruine, vestiges et sites archéologiques ». Vous pouvez retrouver les autres contributions dans la carte ci-dessous. Quand je me suis proposée pour diriger le thème du mois, j’avais une idée bien précise en tête, un article qui me trotte dans la tête depuis des années : les hauts lieux du catharisme. Je suis loin d’en avoir fait le tour mais j’en ai quand même visité quelques-uns et j’avais envie de faire un long article sur le sujet. Le temps m’a manqué, j’ai été malade, je n’ai pas réussi à rédiger comme je le souhaitais et surtout, je n’ai pas réussi à récupérer la moitié de mes photos. Je n’ai pas dit mon dernier mot mais clairement, il n’est pas pour tout de suite celui-là.

J’ai donc dû chercher un autre sujet. Ca tombe bien, les vieilles pierres, j’adore ça ! Quelque chose de pas trop long, où j’ai quelques photos exploitables sous la main, de préférence dont je n’ai pas encore parlé… Ce sera le Pont du Gard ! Découvert l’an dernier de retour d’un week-end à Arles et Avignon. Classé au patrimoine mondial par l’UNESCO, c’est sans doute l’un des monuments les plus célèbres d’Occitanie.

Pont du Gard en noir et blanc

Si l’aqueduc est romain, l’histoire du site commence bien avant. En effet, il y a autour du Pont du Gard quatre grottes utilisées à différentes périodes de la préhistoire. La grotte du Taï a été utilisée au néolithique ancien (5 000 av JC) et néolithique final (3 000 av JC). Dans la grotte de la Sartanette, on a trouvé des niveaux néolithique correspondant à l’installation des premiers agriculteurs sédentaires (vers 7 000 av JC). La grotte de la Balauzière a livré des traces d’occupation datant du paléolithique moyen (80 000 à 50 000 av JC).  Enfin, la grotte de la Salpêtrière est un site majeur où on a retrouvé des traces d’habitat qui s’étalent sur 20 000 ans.

Mais bien sûr, quand on vient sur le site du Pont du Gard, c’est pour son aqueduc. L’un des vestiges romains les mieux conservés au monde. Il a été construit au 1e siècle. Il impressionne par ses dimensions. Il fait 49m de haut et se compose de trois rangées d’arches superposées. Très bien conservé, il est le seul pont antique à trois étages encore debout aujourd’hui. L’ouvrage permettait d’acheminer l’eau sur 50 km avec une pente d’à peine 25 cm par kilomètre. Il a servi à l’alimentation en eau de la ville de Nîmes pendant cinq siècles, permettant le fonctionnement de fontaines, de thermes et d’amener l’eau courante dans les riches demeures.

Le lieu est impressionnant et j’ai trouvé l’aqueduc absolument magnifique. J’y étais hors saison, en janvier il me semble, il n’y avait pas trop de monde. En revanche, si on se fie à la taille du parking et aux installations, ça doit être bondé en été. La visite du site est gratuite mais le parking est au tarif exorbitant de 9€. Il y a également un musée sur place que je n’ai pas visité. Il est possible de faire des balades aux alentours. J’avoue que même si j’aurais pu m’y attendre, le côté tourisme de masse m’a dérangée. Toutefois, la beauté du site mérite quand même le détour si vous êtes dans la région.


6 réflexions sur “Le pont du Gard

    1. Je n’y étais jamais allée non plus alors que je suis passée pas si loin plusieurs fois. Le site est impressionnant ! Hors saison c’était très agréable

      J’aime

  1. Une belle visite. Le pont mérite le détour et a traversé les siècles sans problèmes. L’ Occitanie ne manque pas de richesses et celle-là est assez impressionnante!

    J’aime

  2. Une belle visite qui mérite le détour. L’Occitanie ne manque pas de richesses et le pont en est une !

    C’est bien de l’avoir mis en avant dans un article!

    J’aime

  3. Un lieu que j’avais découvert lors d’un voyage scolaire au début de mes études d’architecture, et que j’avais pris plaisir à faire découvrir à ma soeur il y a quelques années ! Un lieu impressionnant, témoin du génie de l’Antiquité, j’avais beaucoup aimé aussi 🙂

    J’aime

Répondre à lucieb Annuler la réponse.