Monsieur affamé prend les commandes du blog pour vous parler de sa découverte du domaine Gremillet. Attention, ça va pétiller !
23 mai 2019. Je suis invité en voyage de presse pour visiter le domaine Gremillet. Il faut partir tôt car le programmes est chargé et depuis Paris il y a un peu de route. Tant pis pour les retardataires, le champagne est un luxe qui ne se fait pas attendre. Surtout quand tous frais payés.
Gremillet c’est une affaire de famille. Le père a fondé la maison à la fin des années 70 sur une petite parcelle qui lui a été léguée. Il laisse derrière lui sa carrière d’électricien pour une vie plus pétillante. Personnage authentique et adroit, il a tout obtenu à la force de son travail. Son entourage lui est fidèle. Femme, fille, fils, conjoints sont tous de l’aventure, chacun à un rôle attitré – on ne se tire pas dans les pattes.
Le domaine fait aujourd’hui 51 hectares. Il est destiné très majoritairement aux cultures de pinot noir.
Nous entamons le parcours d’un petit clos, guidé par le pater ravi de nous raconter son histoire. Beaucoup de plantes en fleurs, une cadole – ancienne cabane de vignoble – aménagée au sommet de la colline, l’atmosphère est bucolique. Au bout du chemin l’arboretum où sont plantés un arbre de chaque pays dans lequel le champagne est exporté. Ils sont nombreux car Gremillet est le fournisseur historique des ambassades et consulats français. Je n’ai pas noté les chiffres mais la majorité des bouteilles sont destinées à l’export.
S’en suit la visite de la chaîne de production. Ici pas de vieille cave voûtée, c’est du tout inox, construction récente oblige. Modernité de la vinification à la pose du bouchon, contrôlée par caméra.
C’est l’heure des dégustations. Journalistes et autres chroniqueurs privilégiés nous asseyons autours de l’immense tablée. Je sympathise avec ma voisine malgache, engagée dans un tas d’actions humanitaires en France et en Afrique. Elle aussi est surprise d’avoir été conviée. Les bulles montent vite à la tête. Presque toutes les cuvées y passent. A chaque étape du repas, la coupe se remplie d’une nouvelle variante, d’un autre millésime. C’est savoureux en toute circonstance. Pour ne rien gâcher les plats sont tout aussi raffinés.
Mentions spéciales aux 2 champagnes 100% pinot noir, le Blanc de Noir et le Rosé Vrai. L’un joliment épicé, l’autre pur fruits rouge, légèrement sucré, très chic. Une bouteille pour la maison, on trouvera bien quelques chose à célébrer.
Sans surprise le bus est endormi, retour tout en douceur à la réalité.
Remerciements : Laure Rebois (C2Laure), la famille Gremillet.