Le musée Te Papa a été pour moi un grand moment de notre voyage. Nous étions sur la fin de notre séjour et nous avions finalement appris assez peu de choses sur la culture maorie, voire même sur l’histoire du pays d’ailleurs, à part quelques anecdotes deci-delà. Moi qui apprécie les musées, je n’en avais encore visité aucun durant notre séjour, il était temps d’y remédier ! Le rez-de-chaussée est essentiellement consacré à l’histoire naturelle et notamment la géologie. On y apprend beaucoup de choses sur la formations des paysages époustouflants qu’on a pu rencontrer. C’est très bien fait et ludique, les explications pour enfants m’ont aidé à tout bien comprendre (oui, je suis nulle en anglais…).
Il y avait ensuite une grande exposition temporaire que nous n’avons pas eu le temps de découvrir, elle était consacrée à l’implication de la Nouvelle-Zélande dans la Première Guerre Mondiale et je regrette vraiment beaucoup de ne pas avoir pris le temps d’y aller. J’avoue que comme je comprends mal l’anglais, c’est assez difficile pour moi d’assimiler beaucoup d’informations à la fois, il a donc fallu faire des choix. Je regrette un peu celui-là parce que plus jamais je n’aurai l’occasion de voir cette expo qui avait l’air dingue et dont le sujet m’intéressait (mais pouvais-je deviner que j’allais par la suite me pencher sur le tourisme de mémoire ?). Mais bon, sur le moment je m’étais dit que je n’aurais jamais l’occasion de revenir tout court et les maoris ont eu ma préférence, j’étais loin d’imaginer que j’aurais très probablement l’occasion de poursuivre ma visite à peine deux ans plus tard.

Nous somme revenus le lendemain pour la partie consacrée à l’histoire du pays et la culture maorie. Gros coup de cœur. La mise en scène est splendide avec beaucoup d’objets, une pirogue, un mare (la maison commune) dan lequel on peut entrer, le tout baigné d’une lumière toute douce. C’est vraiment très beau. Il y a beaucoup d’explications sur la culture maorie, la découverte de la Nouvelle-Zélande par les occidentaux, la colonisation. C’est très intéressant pour comprendre un peu mieux l’histoire de ce pays. C’est vraiment très complet et j’aurais aimé pouvoir y retourner une seconde fois pour mieux retenir. C’est particulièrement dense et il est difficile de s’imprégner d’autant d’informations en une seule fois. Il y a une partie du musée sur les enjeux actuels comme l’écologie, où on a découvert que la déforestation a commencé dès l’arrivée des maoris en Nouvelle-Zélande, avant de s’accélérer encore avec les anglais. Si le respect de la terre existait bel et bien dans la culture traditionnelle, la déforestation a été nécessaire à l’élevage et la culture, modifiant totalement le paysage. L’ensemble de l’étage est récent et très bien mis en scène avec des objets magnifiques et des explications riches et passionnantes, on a adoré !
On est passé plus rapidement sur le reste et on a zappé la seconde exposition temporaire, plus légère mais aussi, la seule partie du musée à être payante (elle était consacrée aux légos). On a passé beaucoup de temps dans ce musée aux collections riches et variées. Il est dans l’ensemble moderne – même si on distingue différentes époques de rénovation – et très bien conçu. Un vrai régal. L’entrée du musée est gratuite, il est donc aisé de découvrir les collections en plusieurs fois si vous passez quelques jours en ville. La boutique peut permettre de ramener des souvenirs de bonne facture, en revanche petite déception pour le café, ni très bon, ni très accueillant, il y en a de bien plus sympas à proximité. Si vous êtes de passage à Wellington et que vous souhaitez en apprendre plus sur l’histoire et la culture de ce pays, Te Papa est une visite incontournable. Un lieu fascinant et un des énormes coups de cœur de ce voyage.
Une réflexion sur “Wellington : le musée Te Papa”